L'actualité donne raison à Daniel LINDENBERG.
Dans « le rappel à l’ordre – enquête sur les nouveaux réactionnaires » publié aux éditions
Ce livre avait fait beaucoup réagir à l’époque. Il y a eu une levée de bouclier de nombreux intellectuels. Et pourtant, Daniel LINDENBERG avait raison.
En effet, aujourd’hui, les faits étant tétus, nous observons une évolution très surprenante de certains intellectuels, dits de gauche, qui soutiennent la candidature de Nicolas SARKOZY. En fait, il y a une logique dans tout cela, une logique de recomposition du champ politique. Si les « nouveaux réactionnaires » ne forment pas encore un mouvement structuré, cette structuration est toutefois en marche : soutien à la guerre en IRAK, remise en cause du modèle social français, opposition des cultures et des religions, remise en cause de l’idéal républicain, procès de la société « métissée », le procès de l’égalité, développement du discours Maurassien sur le pays légal et le pays réel … etc. C’est même parfois une véritable haine contre la gauche qui s’exprime par le biais de ces intellectuels. On pourrait classer dans ce mouvement, notamment Luc FERRY, Alain RENAUT, Pierre MANENT, … ou encore les écrivains Philippe MURAY, Michel HOUELLEBECQ et Maurice DANTEC.
Prenons l’exemple de Maurice DANTEC qui a été interviewé par le magazine des livres dans son numéro 2 – Février / Mars 2007. Extrait de cette interview : « Ce que je vois, au présent, c’est un d’un côté un Impérium qui s’assume et qui fait de la politique, donc la guerre. De l’autre une sous-nation de misère, socialiste dans l’âme, jacobine, athéiste, pacifiste, prête à toutes les trahisons pour sauvegarder ses 35 heures, ses intermittents du spectacle et ses amis dictateurs arabes. Pour qu’un jour
Vous voilà donc prévenus, les nouveaux réactionnaires ont trouvé la cause de tous les maux de notre société : les socialistes et les Lumières.
La grande question de l’année 2007 est de savoir si cette idéologie va trouver son débouché politique. En tout cas, elle a trouvé son candidat. Il appartient à la gauche de ne pas laisser le pouvoir à ces réactionnaires !