Le pétrole déversé dans cette réserve, dernière steppe sèche d'Europe, représente plus qu'un désastre écologique. En
effet, si un écosystème protégé et des espèces rares sont aujourd'hui menacées, si des risques existent pour la nappe phréatique, on peut également s'interroger sur les
risques que présentent ces oléoducs à moyen et long terme pour d'autres sites protégés.
N'y a t'il pas urgence de mettre en place des système de sécurité renforcé et tout particulièrement pour les zones situées près du littoral.
Ne faut-il pas revoir la gestion des risques industriels par l'Etat et les niveaux de contrôle des installations existantes (près de 370.000 km de pipelines) ?
Autant de questions qui doivent appeler un débat public et une transparence totale quand aux équipements existants et aux risques qu'ils comportent. La protection de l'environnement passe aussi
par une démocratie vivante qui associe les citoyens aux prises de décision.